La fraude dans la rénovation énergétique : un guide édité par QEnR

QUALIT’ENR a édité un guide destiné aux propriétaires qui doivent améliorer la performance énergétique de leur logement (passoire thermique devenue inlouable, gain de confort…). La fraude dans le secteur de la rénovation énergétique fait beaucoup parler d’elle, on emploie d’ailleurs aujourd’hui le terme d’éco-délinguance, qui regroupe toutes les pratiques non légales ou abusives mises en place par des organisations. La cible des éco-délinquants ?

Majoritairement les propriétaires de maisons individuelles situées plutôt dans les zones très peuplées, et bien sûr vulnérables, par l’âge ou une situation de handicap. Les foyers à revenus modestes sont plus souvent victimes de ces fraudeurs, car les plus enclins à chercher des subventions pour financer leurs travaux. Certains de ces fraudeurs n’hésitent pas à utiliser une fausse qualification RGE. Pour s’assurer de la véracité de ce label, la recherche de la société qui se présente sur l’annuaire France’Rénov’ Qualit’EnR est essentielle, mais ne suffit pas. Il faut aussi vérifier que le label RGE correspond bien aux travaux à réaliser, et que la date de la certification soit toujours valide.

Les mentions essentielles d’un certificat RGE

Une certification est valable une année seulement, la date d’obtention doit être inscrite. Cette certification possède son propre numéro, qui doit être retrouvé dans l’annuaire France Rénov’. Ce numéro est couplé au SIRET de l’entreprise, qui doit lui aussi être inscrit sur le certificat de qualification.